L ANGLETERRE Accusé d avoir volé des enfants pour les faire adopter
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Article de ASH , MAGAZINE DES TRAVILLEURS SOCIAUX , ce meme magazine que l on trouve dans les ecoles preparant au diplome d educateur specialisé On ne dira pas ensuite que j invente tout cela
ash novembre decembre 2007, page 37
Adoption: qui a peur de l etat voleur d enfants?
Les services sociaux sont accusés d'enlever des enfants à leurs parents biologiques pour atteindre des objectifs en termes d'adoption.
Le système anglais d'adoption serait-il devenu fou, au point d'arracher à d'innocents parents leurs progénitures?
Le DEBATest lancé outre-Manche. Au départ, le gouvernement souhaitait favoriser l'adoption d'enfants d'un âge déjà avancé, explique le quotidien Daily Mail. En 2000,Tony Blair annonce ainsi qu'i! veut accroître le nombre d'adoptions de petits Britanniques de 50 %, pour atteindre un total de 5400 par an. Dans ce dessein, il promet des millions de livres aux collectivités locales qui atteindraient leurs objectifs. Mais la réforme piétine. Encouragées par l'appât du gain, les collectivités axent alors leurs campagnes d'information sur des enfants plus «faciles» à placer: les nourrissons en bas âge. L'un d'eux voit même sa jolie bouille publiée dans un quotidien national avec un numéro de téléphone ... Résultat: la « demande» augmente. Pour la satisfaire, les services sociaux auraient enlevé abusivement des enfants à leurs parents biologiques, affirme le Doit y Mail. D'après le journal, 1300 bébés - dont 900 avaient moins d'une semaine d'âge - ont été cueillis de force l'an dernier,
----pour êtfe--pl-aeés-d~fmmfu:s ùdoptiv-es. S-ollvent,teseul tort des parents privés de leurs enfants serait d'avoir été par le passé en contact avec les services sociaux pour des accusations présumées - mais pas prouvées - de maltraitance.
Un député, John Hemming (parti démocrate libéral, à gauche des travaillistes sur l'échiquier politique), inquiet de cette montée en flèche des adoptions, estime pour sa part que 1000 enfants sont pris abusivement à leurs parents chaque année. Il critique notamment les tribunaux des affaires familiales, qui décident à huis clos, en toute opacité, quels parents sont dignes ou pas d'élever leurs enfants. Il a demandé à la Commission des droits de l'homme des Nations unies d'enquêter sur ce qu'il considère comme un «scandale national ". FABIEN CASANAVE
http://www.dailymail.co.uk/pagesflive/femail/article.html