Les enfants placés
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Dire enfin les maltraitances institutionnelles........
 
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lenaika
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lenaika


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MessageSujet: a lire a lire !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!   a lire  a lire !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! EmptyDim 24 Juin - 14:27

PARU DANS ASH , le magazine des travailleurs sociaux , lu par les etudiants et les educ et assistantes sociales , un, article qui denonce les dysfonctionnement de l'ase, un grand pas !!!!!

Si ce magazine lu par des milliers de travailleurs sociaux a mis cet article alors il faut avoir de l'espoir!!!!





Protection de l'enfance :
« commencer par le respect »


es familles ne sont pas suffisamment associées aux décisions prises
par les institutions sociales et judiciaires en matière
de protection de Fenfance, ni assez accompagnées dans leur mise
en œuvre. C'est ce que déplore, rebondissant sur un fait divers récent, Pierre Verdier, avocat
au barreau de Paris, ancien directeur de DDASS, ancien directeur général d'une fondation de protection de Fenfance
et parrain de F association
Le fil d'Ariane-France (1 J.
« Personne ne saurait justifier le geste de la mère de famille qui a poignardé le 5 juin dernier un juge des enfants à Metz. Nous sommes tous solidaires de ce magistrat. Et personne n'est à l'abri de telles violences. Mais il faut cependant comprendre cet acte. Si on s'interdit de le faire, on se condamne à le voir se renouveler.
Alors pourquoi? Le geste de cette mère est un acte désespéré. Non seulement meurtrier, mais suicidaire. Il ne lui rendra pas son fils. C'est une réponse inadaptée à trop de souffrance et à la violence exercée par l'institution sociale et judiciaire. Le retrait d'enfant est une violence insupportable. Violence justifiée parfois, mais qui doit être strictement proportionnée au danger présenté par la situation. Voir son enfant retiré à la maternité dès la naissance ou emmené par la police à la sortie de l'école, sans savoir pourquoi, vers où et jusqu'à quand, est une violence. Et cela existe encore. Le début de la morale, c'est voir l'autre comme un autre soi-même et ne pas accepter pour autrui ce qu'on n'accepterait pas pour soi.
Et pourtant les violences des familles sont, heureusement, rares. Ou alors retournées contre soi, dans le suicide, l'abandon, la dépression ou l'alcool, ce qui fait dire après coup qu'on avait bien raison de retirer cet enfant à de tels parents.
Que faire?
Commencer par respecter les enfants et les familles. Croire en leurs potentialités. Ne pas les disq ualifier.
Chacun va dire: "c'est évident !" Et pourtant, ne considère+on pas facilement les familles comme de "mauvais parents" ? Pourquoi ne les consultet-on pas pour élaborer un schéma départemental de protection de l'enfance? On pense que ce n'est pas possible, qu'ils ne savent pas s'exprimer, qu'ils sont incapables. Autrefois, on disait "déchus".
Les récentes lois développent la méfiance, les contrôles, la surveillance, le dépistage. Même le contrat de responsabilité parentale est analysé comme "un élément supplémentaire permettant à nos services de 'rentrer' dans les familles" (2).
Beaucoup de familles nous disent combien le jugement leur paraît inégalitaire. Elles peuvent dire n'importe quoi chez le juge, leur parole n'a aucun poids au regard des rapports sociaux. Il arrive que le juge reçoive le travailleur social dans son bureau avant de recevoir la famille, au mépris de tout contradictoire. Qu'on ne me dise pas que c'est faux: je l'ai vu.
contradict~ire sans débat

Le juge est indépendant, mais il dépend de l'administration pour ses informations et il a besoin d'elle pour faire exécuter ses décisions. Et la loi du 5 mars 2007 sur la protection de l'enfance (3) renforce encore l'articulation entre protection sociale et protection judiciaire. Alain Grévot explique dans Voyage en protection de l'enfance (4) qu'alors que, dans le système anglais, le juge est un arbitre neutre entre les demandes des travailleurs sociaux et celles de la famille, "dans les pays comme l1talie ou la France l'intervention de la justice est avant tout conçue comme un moyen de rendre possible l'action des professionnels auprès de la famille et de l'enfant lorsque les parents sy opposent. En France, par exemple, les travailleurs sociaux considèrent souvent le recours au judiciaire comme un appui dans leur travail. "La nouvelle rédaction de l'article L. 226-4 du code de l'action sociale et des familles entérine complètement cette démarche, puisque cet article prévoit qu'en cas de "refus de la famille d'accepter l'intervention du service de l'aide sociale à l'enfance, le président du conseil général avise sans délai le procureur de la République".
Or il n'y a pas de justice sans débat contradictoire. Cela suppose non seulement un accès au dossier, possible - avec des restrictions - depuis 2002, mais aussi la communication. Le principe du débat contradictoire voudrait, et nous le demandons, que les rapports sociaux soient envoyés aux
Actualités Sociales Hebdomadaires - 22 JUin 2007 - N° 2513
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